« Je suis confiant en l’avenir de LECMA et je la félicite pour le travail accompli » – Le Guide des dons legs et donations
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« Je suis confiant en l’avenir de LECMA et je la félicite pour le travail accompli »

A l’occasion de ses 10 ans, LECMA-Vaincre Alzheimer est parti à la rencontre du Dr Frédéric Checler, membre du conseil d’administration. Il revient sur ces 10 dernières années passées aux côtés de l’association.

 

LECMA Vaincre Alzheimer : Bonjour Dr Checler, vous êtes membre du conseil d’administration de LECMA depuis 2011 et avant cela vous avez été Président du Comité scientifique. Pouvez vous nous parler de votre parcours au sein de l’association ? 

Frédéric Checler : « Bonjour. Oui, je suis arrivé chez LECMA-Vaincre Alzheimer lorsque l’association ne s’appelait pas encore ainsi. A l’époque, c’était la Ligue Européenne Contre la Maladie d’Alzheimer. J’ai été sollicité dès sa création en 2005 pour en devenir le premier président du Comité scientifique. Mon rôle a été de construire un comité de haut niveau, avisé et intègre et faire connaître l’association auprès des chercheurs. C’est seulement par la suite que je suis devenu membre du conseil d’administration. Ce qui a été une manière pour moi de pérenniser mon action au sein de l’association. Mon implication volontaire et bénévole, a été essentiellement motivée par l’envie de veiller à la prospérité de LECMA pour qu’elle devienne un acteur majeur de la recherche sur la maladie d’Alzheimer en France. » 

 

LECMA Comment voyez-vous l’avenir pour LECMA ?

F.C. « Je suis confiant en son avenir et je la félicite d’ailleurs pour le travail accompli jusque là. En effet, quand j’ai commencé, le Comité scientifique de LECMA ne recevait qu’une dizaine de dossiers de candidature chaque année. Aujourd’hui, le Dr. Marie-Christine Chartier-Harlin, qui préside avec brio un comité scientifique de 7 membres, reçoit plus de 100 candidatures par an et distribue des bourses dont le nombre et le montant ont considérablement augmenté. Ces chiffres illustrent la visibilité avérée de LECMA auprès de la communauté scientifique. Malheureusement, ils démontrent aussi le besoin des chercheurs de trouver des financements dans une période où les crédits récurrents sont de plus en plus « portion congrue » ! In fine, ceci prouve l’importance primordiale d’associations comme LECMA-Vaincre Alzheimer pour soutenir la recherche en France dans ce domaine.  J’ai donc l’espoir que les 10 prochaines années confortent son essor, et la positionne dans le cœur des Français comme un partenaire majeur dans le paysage associatif dédié à la lutte contre la plus grande menace économico-sociétale que représente la maladie d’Alzheimer. »

 

LECMA : D’après vous, qu’est-ce qui fait la particularité de LECMA en comparaison à d’autres associations finançant également la recherche sur la maladie d’Alzheimer ? 

F.C. : « Je crois que LECMA ne se contente pas de financer la recherche. Bien sûr il s’agit de notre cœur d’action et de notre priorité mais ce n’est pas tout. L’association se préoccupe aussi énormément de l’avenir des jeunes chercheurs français et donc de l’avenir de la recherche en général. La recherche française est excellente mais nous sommes dans l’incapacité d’offrir des postes aux jeunes scientifiques. C’est pour cette raison que LECMA a mis en place desbourses pilotes, pour donner la possibilité à de jeunes chercheurs de prouver leur potentiel et d’entamer des recherches pionnières souvent éloignées des sentiers battus. C’est aussi la vocation de LECMA Vaincre Alzheimer que de soutenir ces travaux en misant sur le potentiel des jeunes chercheurs qui sont l’avenir des laboratoires. »

 

LECMA : Souhaitez-vous adresser un mot à nos donateurs ? 

F.C. : « J’aimerais les remercier de leur aide et de leur soutien si précieux. Malheureusement, malgré les grandes avancées de la recherche ces dernières années, nous avons encore besoin d’eux. Aujourd’hui les femmes vivent environ 86 ans en moyenne et les hommes 78 ans. L’espérance de vie augmente et nous savons que l’âge est un facteur de risque important dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Une personne sur 4 de plus de 65 ans devrait être atteinte de la maladie en 2020. Ces chiffres sont alarmants. Il faut donc continuer à agir et nous ne pouvons le faire sans les donateurs. La recherche a besoin d’eux, de leurs dons quels qu’ils soient ! Aucun n‘est négligeable. Cet investissement pour l’avenir est crucial si l’on veut comprendre la maladie, développer de nouvelles approches thérapeutiques, de nouveaux médicaments et contrecarrer ce fléau sociétal et médical qu’est la maladie d’Alzheimer. »